Vitrail traditionnel (plomb)

Le Vitrail Traditionnel (au plomb)

© Le Temps du Vitrail

 

On peut le définir de la manière suivante:

Mosaïque de verres plats le plus souvent teintés dans la masse, enchâssés dans du plomb (vitrail moyenâgeux), du cuivre ( vitrail Tiffany), de la résine ou du ciment (dalle de verre) . Ou encore sans sertissage avec une technique appelée fusing. Les verres peuvent être peints ou pas, colorés (dans la masse) ou non.

Un vitrail est appelé « vitrerie » lorsque son dessin est géométrique et répétitif, et les verres utilisés sont en général clairs et sans peinture.

© Le Temps du Vitrail

Le vitrail traditionnel:

Cette technique est la plus ancienne, celle des bâtisseurs des cathédrales. Après l’étape de la conception, le montage peut commencer car toutes les pièces sont prêtes et ne nécessitent plus aucun traitement (peintures, cuissons…), nous plaçons le calque (qui permettra de vérifier que nous sommes bien dans les côtes au fur et à mesure du montage. Il n’est pas obligatoire).

 

© Le Temps du Vitrail

La conception:

Au commencement est l’idée (pour répondre à la demande ou à l’envie de créer) … Pas d’improvisation, tout est pensé : le dessin, les couleurs, la solidité de l’ouvrage, l’harmonie des pièces… Les détails sont déjà identifiés, on peut passer à la maquette.

Dans de grands ouvrages, elle se réalise à l’échelle 1/10. Elle doit être comme une photographie du futur vitrail. Les plombs , la couleur, les peintures, les armatures métalliques, tout ce qui sera doit être visible. Ce dessin permet de présenter le projet, faire le devis, vérifier les proportions entre les pièces mais aussi de valider l’harmonie du vitrail et du lieu d’accueil (fenêtre, porte …). C’est le document de référence.

Nous passons au carton ! Le carton est la reproduction de la maquette à l’échelle 1/1. Là aussi le passage des plombs, les détails des peintures (ombres, drapés, visage, mains…) doivent apparaître. Il est réalisé en noir et blanc et montre le vitrail taille réel .Il n’est pas toujours indispensable.

Voilà, nous approchons de la dernière étape avant de commencer la coupe des pièces de verres, le sandwich. Cela consiste à répliquer notre carton deux fois (au moins une fois).

© Le Temps du VitrailUne fois sur un papier bulle (papier un peu épais) que l’on découpera pour obtenir les gabarits de papier et une fois sur un papier calque (qui servira le patron de montage);et le tout en une seule fois. Pour ce faire, nous mettons le papier bulle sur la table, nous le couvrons de papier carbone, puis nous posons le carton que nous recouvrons du calque. Ainsi nous sommes sur d’avoir deux dessins identiques.

Il nous reste plus qu’à découper les gabarits de papiers avec un ciseau à trois lames et réserver le calque pour le montage.

© Le Temps du Vitrail

La soudure:

Lorsque toutes les pièces sont serties, enchâssées dans les plombs , nous pouvons souder l’ensemble de l’ouvrage sur la première face. C’est une soudure à l’étain qui est faite sur chaque intersection des plombs. Puis nous contre-soudons la deuxième face du panneau à l’exception des plombs d’entourage.

© Le Temps du Vitrail

Le masticage:

L’étanchéité et consolidation du vitrail sont apportées par le masticage du panneau. Les fins espaces entre les verres et les plombs sont comblés par l’application au pinceau (ou brosse ronde) d’un mastic liquide rendant le vitrail hermétique. Il sera appliqué au doigt sur les verres peints. Le surplus est enlevé à la sciure avec une brosse à chiendent. Les finissions sont faites au petit bois après quelques jours de séchage juste avant la pose du vitrail.

Quelques exemples:

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